Quelle année ! Nous avions anticipé que, compte tenu des multiples échéances électorales, la politique serait déterminante en 2024. L’année a été riche en rebondissements à cet égard, notamment avec les changements de gouvernement en France, l’effondrement de la coalition en Allemagne et plus récemment la crise institutionnelle en Corée du Sud. Mais c’est surtout la large victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines qui a impacté les marchés financiers.
2024 a été riche en événements et en surprises de tous ordres. Pourtant, quand je reprends notre message de janvier dernier, j’y trouve des convictions et des prévisions qui se sont révélées justes : confiance dans l’économie américaine et dans sa devise, baisse de l’inflation et inflexion des politiques monétaires, intérêt pour la thématique de l’Intelligence Artificielle…
Ces convictions, qui constituent les fondamentaux de nos stratégies d’investissement sont inchangées : nous croyons toujours dans le potentiel des marchés actions, notamment aux Etats-Unis, nous anticipons une poursuite de la hausse du dollar et voyons une poursuite de la normalisation des politiques monétaires sur fond de baisse de l’inflation. Cependant, cette année encore, les facteurs de risque ne manquent pas. Je placerai au premier rang de ceux-ci l’impact des mesures annoncées par le Président Trump. L’incertitude en la matière est multiforme. Considérons par exemple l’imposition de nouveaux droits de douane : son impact
pourrait être positif ou négatif pour l’économie américaine en matière de croissance économique, de balance commerciale ou encore d’inflation. Il peut être négatif à court terme et positif à plus long terme mais cela peut aussi être l’inverse. Si l’impact est trop négatif à court terme, ces droits seront-ils maintenus ?... L’expérience est inédite et l’année sera sans doute captivante.
Dans ce contexte complexe et mouvant, il est rassurant d’avoir comme partenaire un groupe comme HSBC. Notre taille et notre présence internationale nous permettent d’être au plus près de l’économie sur tous les continents. Nos spécialistes échangent au quotidien avec leurs homologues partout dans le monde et se tiennent à votre disposition pour implémenter dans vos portefeuilles les stratégies issues de nos analyses.
Nous serons heureux de partager avec vous nos vues sur les marchés financiers et de vous proposer les placements financiers les mieux adaptés à votre situation. Dans cette attente, toute l’équipe de la banque privée se joint à moi pour vous souhaiter une heureuse année 2025, placée sous le signe de la réussite, de l’épanouissement et de la sérénité.
Quelle année ! Nous avions anticipé que, compte tenu des multiples échéances électorales, la politique serait déterminante en 2024. L’année a été riche en rebondissements à cet égard, notamment avec les changements de gouvernement en France, l’effondrement de la coalition en Allemagne et plus récemment la crise institutionnelle en Corée du Sud. Mais c’est surtout la large victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines qui a impacté les marchés financiers.
Une année exceptionnelle pour les actions
La perspective de mesures pro-cycliques, de déréglementation et de baisses d’impôts aux États-Unis a redonné du carburant au dollar (+6,2 % contre euro), aux actions américaines, à l’or et aux crypto-monnaies qui concluent en apothéose une année qui demeurera exceptionnelle pour ces actifs. Les actions mondiales ont enregistré une performance de près de 20 %, tirées par les valeurs américaines qui progressent de près de 25 % (en dollars). Les valeurs technologiques et la thématique de l’intelligence artificielle mènent la danse (Nasdaq +30 % en dollars). Le Japon surperforme aussi (+19 % en dollars) bénéficiant de la faiblesse du yen, de la résilience économique du pays, des réformes des entreprises et de valorisations raisonnables. Sur les autres marchés, les performances sont plus contrastées et l’élection de Donald Trump a créé plus de craintes que d’espoir notamment en Europe. L’Eurostoxx 50 (+12 % en euros) est à la traîne impactée par les instabilités politiques, et les incertitudes liées à la politique qui sera menée aux États-Unis.
La baisse des taux a été porteuse pour la poche obligataire
L’année a également été marquée par l’inflexion des politiques monétaires restrictives. Avec le reflux marqué de l’inflation en Europe, la BCE a pu commencer à baisser son taux de dépôt dès le mois de juin. La Fed lui a emboîté le pas en septembre avec une première baisse de 50 pb de ses taux directeurs. Si la tendance à la baisse est présente des deux côtés de l’Atlantique, les trajectoires d’inflation ont néanmoins divergé. L’inflation de la zone euro est passée de 2,9 à 2,3 %, se rapprochant de la cible des 2 %. Dans sa dernière intervention de l’année, Christine Lagarde a annoncé que cette cible serait normalement atteinte au premier semestre de cette année. Aux États-Unis en revanche,
la vigueur de l’économie maintient une certaine pression sur la dynamique des prix. L’inflation a baissé de 3,4 à 2,7 % sur l’année mais l’objectif des 2 % reste à atteindre. De plus, les taxes à l’importation et les mesures visant à réduire l’immigration annoncées par le futur président américain sont susceptibles de produire des effets inflationnistes. Cela a suscité une remontée des taux en fin d’année. Malgré cela, 2024 a été une belle année pour les placements obligataires soutenus à la fois par leurs rendements attractifs et par la réduction des spreads de crédit.
L’année 2025 s’annonce positive mais plus volatile
Aujourd’hui, il semble consensuel pour les marchés financiers de penser que la politique américaine sera favorable aux sociétés outre-Atlantique. Le risque de dérapage existe cependant car le taux de chômage est réduit et il ne faudrait pas que les mesures procycliques mettent en surchauffe l’économie américaine. Une chose est certaine : nous allons assister à une expérience unique au sein de la plus grande économie mondiale. Les incertitudes ne manquent donc pas. Essayons-nous pourtant comme chaque trimestre à lister nos convictions :
- Nous sommes confiants dans l’économie américaine.
- Nous voyons une poursuite de la hausse du dollar.
- Nous maintenons notre intérêt pour la thématique de l’intelligence artificielle.
- Nous anticipons une poursuite de la baisse de l’inflation en Europe et une normalisation de la politique monétaire.
- Compte-tenu des mesures de politique économique inédites aux États-Unis et des niveaux de valorisation élevés, nous assisterons à des épisodes de volatilité élevée.
Le 4 décembre dernier, le gouvernement ayant engagé sa responsabilité sur l’adoption du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, l’Assemblée nationale votait une motion de censure. Le PLFSS était donc rejeté et le Premier ministre présentait dans la foulée la démission du gouvernement. Autre conséquence, le projet de loi de finances pour 2025 ne pouvait plus être adopté avant la fin de l’année 2024.
Sans loi de finances votée, aucune recette ni capacité de dépenses ne sont possibles pour l’État pour l’année 2025. Le gouvernement démissionnaire s’est donc appuyé sur une procédure exceptionnelle, avec le vote d’une loi spéciale, pour pouvoir percevoir les ressources nécessaires au financement des services publics de manière temporaire.
Dans l’attente de l’adoption d’un nouveau projet de loi de finances pour 2025, c’est la loi spéciale qui permet à l’État d’assurer ses fonctions essentielles pour le début 2025. Si cette loi reprend les mesures inscrites dans le budget 2024 (revalorisation des retraites de 2,2 %…), elle ne permet pas de reconduire les dispositifs qui sont devenus caducs au 31 décembre 2024 (dispositif Pinel, abattement fixe « dirigeants » pour le calcul des plus-values de cession lors du départ à la retraite…) ou d’adopter de nouvelles dispositions. L’enveloppe des dépenses se retrouve plafonnée au niveau prévu dans le budget 2024 et ne peut pas être réajustée en fonction de l’inflation.
Autres conséquences, aucunes nouvelles taxes ni hausses d’impôts ne pourront s’appliquer rétroactivement sur les revenus perçus en 2024. La contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) pour les personnes physiques ou la contribution exceptionnelle pour les plus grandes entreprises ne pourront s’appliquer que sur les revenus 2025 si ces mesures devaient être reprises dans le nouveau projet de loi de finances pour 2025.
Bercy a par ailleurs, dans un communiqué du 31 décembre, précisé quelles orientations devraient être prises par le gouvernement lors du prochain projet de loi de finances (PLF) pour 2025.
La présentation du nouveau PLF 2025 est attendue prochainement. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, a annoncé qu’il ne souhaite pas partir d’une feuille blanche et aller vite. Pour cela, le nouveau gouvernement compte reprendre le PLF 2025 « Barnier » déjà amendé dans sa version examinée par le Sénat avant la censure du gouvernement.
Parmi les mesures qui seraient reprises, nous pensons retrouver la contribution différentielle sur les hauts revenus qui concerne les contribuables dont le revenu fiscal de référence (RFR) est supérieur à 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple. L’économie de cette mesure étant d’instaurer un « filet fiscal » de 20 % sur les revenus dépassant les seuils indiqués ci-avant. Cette mesure doit générer 2 milliards d’euros de recettes selon le précédent gouvernement. Mais le nouveau ministre des Finances prévient que la CDHR ne serait pas conservée en l’état.
Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, propose des pistes complémentaires « pour trouver des mécanismes qui visent à ce que les personnes qui ont des revenus importants participent à l’effort fiscal ». Les holdings servant de cash-box se retrouvent dans le viseur de la ministre qui souhaite s’attaquer à la « sur-optimisation fiscale ». Selon la ministre, qui évoque l’optimisation agressive par le biais des holdings, il s’agit de lutter contre « les impôts qui ne sont pas payés parce que vous créez des holdings, parce que vous faites des montages très complexes ». On retrouverait une taxation spécifique telle qu’existant en Belgique avec la taxe Caïman. Cette taxe frappe par transparence les revenus perçus par certaines structures holdings, qui ne sont pas ou qui sont considérées comme faiblement imposées, comme si les bénéficiaires économiques avaient perçu directement les revenus (dividendes, plus-values…).
Les principales mesures touchant les grandes entreprises seraient également reprises telles qu’elles avaient été présentées par la précédente équipe : mise en place d’une contribution exceptionnelle sur les bénéfices décalée aux années 2025 et 2026 a minima et instauration d’une taxe sur les rachats d’actions suivis de leur annulation.
La réflexion porterait aussi sur une hausse de la « flat-tax ». Le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, a rappelé que « dans les pays développés, la flat-tax se situe entre 30 % et 35 % ». Le Sénat avait adopté en novembre un amendement portant le taux du prélèvement forfaitaire unique de 30 à 33 %.
Le nouveau gouvernement conserve la même ligne rouge que son prédécesseur : pas de hausses d’impôts pour les classes moyennes. L’option d’une hausse de la TVA est donc écartée.
Et pour répondre aux demandes des différents groupes parlementaires, il sera prévu de relever le barème de l’impôt sur le revenu pour tenir compte de l’inflation. Cette revalorisation n’a pu être adoptée fin 2024 faute de budget voté, ce qui accroît mécaniquement l’imposition des contribuables et fait rentrer dans le champ de l’impôt plus de 600 000 nouveaux contribuables.
Nous attendons avec impatience la présentation des projets de loi de finances, de loi de financement de la sécurité sociale, et sûrement à la suite, la présentation de la loi de finances rectificative qui devrait intégrer un train de mesures complémentaires.
L’ensemble de l’équipe d’ingénierie patrimoniale profite de cette tribune pour vous présenter, ainsi qu’à vos proches, nos voeux les plus sincères pour 2025.

Il est des modes de transmission que l’administration abhorre, et la donation de la nue-propriété d’une somme d’argent en est un exemple flagrant. Pour autant, même si ce schéma se révèle plutôt agressif, l’administration fiscale se heurte régulièrement aux juges quant à sa licéité. Décision du Conseil d’État du 10 février 2017 ou les avis du 11 mai 2023 rendu par le Comité de l’abus de droit fiscal confirmant la déductibilité de la créance ont motivé l’administration à saisir directement le législateur.
1. Accent sur les actions et les innovations de rupture
L’administration Trump, avec sa politique budgétaire expansionniste notamment, devrait accélérer la croissance des bénéfices des entreprises américaines, estimée à +15 % pour le S&P 500 en 2025. Nous maintenons une surpondération des actions américaines, avec une attention particulière portée aux secteurs technologiques, industriels, financiers, et de la santé, qui bénéficient d’un contexte porteur. La révolution de l’IA stimule des investissements massifs dans les infrastructures numériques (centres de données, télécommunications, plateformes numériques) et l’automatisation intelligente. Nos thématiques de conviction, telles que la transition énergétique, l’innovation dans les soins médicaux et la transformation digitale, offrent des opportunités structurantes à long terme.
2. Diversification multi-actifs et flexibilité obligataire
Dans un contexte de volatilité accrue des taux et d’incertitude sur l’inflation, les stratégies multi-actifs restent essentielles pour gérer les risques et capter des opportunités globales. Les obligations Investment Grade conservent une place clé dans nos portefeuilles grâce à leurs rendements attractifs et à leur capacité à générer des revenus stables. La baisse attendue des taux par les grandes banques centrales, à l’exception du Japon, soutiendra les valorisations d’actifs risqués en 2025. Nous mettons l’accent sur une gestion active du crédit et de la duration pour exploiter les opportunités liées aux ajustements des politiques monétaires. Cette flexibilité, alliée à une sélection tactique des actions et des obligations, est essentielle pour tirer parti des conditions de marché en évolution rapide.
Les principales économies devraient connaître un léger ralentissement tout en restant résilientes en 2025
Source : Bloomberg, HSBC Global Research forecasts, HSBC Global Private Banking as at 28 December 2024. Forecasts are subject to change.
3. Résilience domestique en Asie et opportunités sur les marchés privés
Malgré les tensions commerciales et les incertitudes géopolitiques, les marchés asiatiques continuent de bénéficier de moteurs internes solides. L’Inde et l’ASEAN, grâce à leur croissance démographique, à l’expansion de la classe moyenne et à la réorientation des chaînes d’approvisionnement, affichent des perspectives robustes. Nous privilégions les leaders locaux bien positionnés sur les secteurs domestiques en Inde, à Singapour, et au Japon, moins exposés aux tensions commerciales avec les États- Unis. En parallèle, les opportunités sur les marchés privés, notamment aux États-Unis où la majorité des entreprises générant des revenus significatifs restent non cotées, constituent une source précieuse d’alpha et de diversification.
Opportunités et recommandations
Les portefeuilles diversifiés ont surperformé ces dernières années par rapport au monétaire (notre Strategic Asset Allocation a réalisé une performance de +12 % en 2024), et nous anticipons que cette tendance se poursuivra en 2025. Nos stratégies reposent sur une allocation flexible, renforcée par des ajustements tactiques pour capter les opportunités sectorielles et régionales. Nous favorisons des entreprises innovantes et des marchés offrant des perspectives solides tout en renforçant la résilience des portefeuilles face aux incertitudes politiques et économiques. Nous réaffirmons notre confiance dans notre approche stratégique : diversification globale, gestion active et positionnement sur des thématiques de croissance durable. Ces orientations nous permettent de répondre efficacement aux défis de 2025 et de tirer parti des opportunités émergentes.
Notre allocation stratégique d’actifs (« Strategic Asset Allocation ») affiche un rendement total de 12 % en 2024, surpassant largement le rendement du monétaire.
Source : Bloomberg, HSBC Global Research forecasts, HSBC Global Private Banking as at 28 December 2024. Forecasts are subject to change.

Des personnes utilisent frauduleusement le nom de HSBC Private Bank Luxembourg, de sa succursale en France et de ses salariés en promettant des retours sur investissement intéressants au travers d’un prétendu « Compte Rémunéré HSBC ». Ces tentatives d’escroquerie font référence à des conversations téléphoniques avec des soi-disant employés de la banque ainsi qu´à la protection des avoirs par le fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR).
En savoir plus : https://www.privatebanking.hsbc.fr/avertissement/
Comment naviguer dans un environnement de marché incertain tout en capturant des opportunités de performance ?
Diane et Zineb partagent leur expertise sur les produits structurés, des solutions d’investissement sur mesure qui combinent performance et protection, pour répondre aux besoins variés des clients en banque privée.
1. Qu’est-ce qu’un produit structuré ?
Zineb Ahmed
Les produits structurés associent une partie obligataire (zérocoupon)
et une partie optionnelle, générant ainsi un rendement conditionné à des scénarios prédéfinis. Ces solutions financières sur mesure s’adaptent aux conditions de marché et au profil des clients.
Par exemple, une volatilité élevée peut augmenter la valeur des options et ainsi améliorer le potentiel de rendement. Chaque paramètre est soigneusement ajusté pour équilibrer rendement et risque.
2. S’adapter à un environnement macroéconomique complexe
Diane Alexane
Des facteurs comme les tensions géopolitiques ou les politiques monétaires influencent nos choix d’allocation. Aux États-Unis, par exemple, malgré une possible hausse de la volatilité liée aux élections, les fondamentaux économiques restent solides.
Notre stratégie consiste à diversifier activement les portefeuilles en intégrant des produits structurés, mais aussi des fonds de dette privée, d’infrastructure ou d’autres classes d’actifs alternatives.
3. Un outil stratégique pour votre portefeuille
Diane Alexane
Nous recommandons une exposition de 10 % à 30 % en produits structurés, selon le profil de risque. Ces instruments, conçus sur mesure, permettent d’améliorer les rendements*.
Chez HSBC Private Banking, nous privilégions une approche dynamique et personnalisée grâce à des appels d’offres auprès de plus de dix contreparties. Cette méthodologie garantit les meilleures conditions pour nos clients.
4. Une diversité de sous-jacents et de structures
Zineb Ahmed
La flexibilité des produits structurés les rend accessibles à tous les profils d’investisseurs. Actions, indices thématiques, obligations ou matières premières : chaque structure est conçue pour répondre à des objectifs spécifiques, qu’ils soient orientés rendement ou stratégie directionnelle.
Une solution pour chaque scénario :
- Capital protégé avec rendement stable*
- Rendement optimisé basé sur des scénarios de marché spécifiques
Pourquoi opter pour les produits structurés ?
Diane Alexane
Ces produits sont des solutions d’investissement sur mesure, capables de répondre aux besoins complexes des investisseurs en quête de performance et de protection. Ils jouent un rôle stratégique dans la diversification des portefeuilles.
Zineb Ahmed
Grâce à leur flexibilité, ils permettent d’ajuster le rendement visé au risque accepté, offrant ainsi des solutions adaptées à chaque client et à chaque environnement de marché.

L’Asie dans le nouvel ordre mondial
L’Asie se positionne comme moteur clé de la croissance mondiale avec un PIB attendu à 4,7 % en 2024. Les opportunités résident dans les réformes de gouvernance d’entreprises, la réorganisation des chaînes d’approvisionnement et la croissance démographique en Inde et en zone ASEAN. Les obligations asiatiques de qualité, notamment en Inde et en Indonésie, sont également privilégiées pour leur potentiel de rendement, soutenues par l’assouplissement des banques centrales asiatiques.
Les technologies innovantes
L’innovation technologique transforme les secteurs de l’aérospatial et de la santé grâce à des avancées en IA, robotique et infrastructures numériques. Les thérapies NextGen, la croissance des centres de données, l’IA générative, et l’explosion des satellites commerciaux ouvrent de nouvelles opportunités majeures.
Action climatique
L’industrie durable, autrefois émergente, atteint désormais une échelle significative. Les énergies renouvelables et la biodiversité sont au coeur des investissements. L’énergie propre, essentielle pour atteindre la neutralité carbone, croît rapidement, tandis que les modèles économiques circulaires freinent la perte de biodiversité.
Les sociétés qui évoluent
Les évolutions démographiques et technologiques façonnent la société. Trois thèmes principaux émergent :
- infrastructures et villes du futur, où les besoins d’urbanisation et de digitalisation attirent des investisseurs majeurs ;
- empowerment social et bien-être mettent en avant l’égalité de genre ; ainsi que les sports et divertissements, stimulés par la technologie et la demande des consommateurs.
Croissance des bénéfices et baisse des taux
La croissance des bénéfices et les baisses de taux offrent des opportunités. La résilience économique et l’innovation soutiennent les marges des entreprises américaines. La réindustrialisation en Amérique du Nord renforce la compétitivité. En Europe, les leaders mondiaux sont attractifs. Nous privilégions les obligations de qualité pour la diversification des portefeuilles.