La déroute des indices chinois fin juillet, malgré un contexte euphorique partout ailleurs, a surpris l’ensemble des investisseurs. Les nouvelles mesures réglementaires sur le soutien scolaire (obligation pour les sociétés qui font du soutien scolaire de devenir à but non lucratif et limitation de la participation des capitaux étrangers) imposées par le régime chinois ont provoqué une baisse de confiance des investisseurs entraînant une chute de 8 % de l’indice chinois (CSI 300) sur le mois de juillet et de 10 % de l’indice Hang Seng (indice contenant plus de valeurs technologiques chinoises). Pourquoi réformer le secteur de l’éducation ? Peut-on craindre de nouvelles réglementations dans d’autres secteurs ? La Chine reste-t-elle une bonne opportunité d’investissement ?
Pourquoi de telles mesures de réglementations sur le secteur de l’éducation privée ?
Depuis l’arrivée de Xi Jinping en 2012, le régime chinois vise à réduire la pauvreté et à stimuler le taux de natalité de son pays. Pour atteindre cet objectif, le régime souhaite abaisser le coût financier de la parentalité qui repose principalement sur l’éducation, le logement et la santé. L’annonce de restrictions était donc à prévoir ; en revanche, elles ont été beaucoup plus radicales qu’attendues. Ce durcissement a donc surpris l’ensemble des investisseurs et des valeurs telles que Tal Education ou New Oriental Education ont plongé de plus de 70 % en trois jours.
Doit-on craindre de nouvelles mesures dans d’autres secteurs ?
Ces mesures visant l’éducation s’inscriventdans un objectif global du régime chinois de croissance durable et saine, et font suite à une série de mesures de resserrement réglementaire sur la confidentialité des données, la cybersécurité et les lois antimonopole. Il est donc fort probable que de nouvelles mesures soient annoncées. La visibilité sur celles-ci reste limitée. En guise d’exemple, lors du dernier comité, le président chinois a mis l’accent sur les efforts que doivent faire pour ses compatriotes les plus fortunés afin d’oeuvrer davantage à la « prospérité commune » et a promis un « ajustement » des revenus excessifs. Cette dernière allocution a entraîné la chute des valeurs du luxe, sur une semaine -13 % pour LVMH, -17 % Kering.
Difficile également d’appréhender les nouvelles réglementations sur le secteur Internet, or celui-ci représente plus de 40 % de la valorisation des actions chinoises.
En parallèle, la Chine doit faire face à une nouvelle vague de Covid liée au variant Delta dans les provinces du Sud entraînant des restrictions locales. Ces mesures pourraient s’étendre à d’autres provinces.
Nos analystes ont donc décidé de passer Neutre sur la Chine.
Doit-on céder à la panique ? La Chine reste-t-elle une zone d’opportunité ?
Malgré ce contexte, nos analystes ont maintenu leur prévision de croissance pour l’année 2021 et anticipent toujours une croissance de 8,5 %, soit une croissance plus élevée que celle des États-Unis (6,5 %) ou de l’Europe (4,9 %). De plus, la classe moyenne chinoise ainsi que son pouvoir d’achat devraient continuer à fortement croître durant les prochaines années. Ensuite, le régime chinois souhaite réguler davantage les entreprises technologiques mais il continue à favoriser les innovations dans ce secteur, ce qui laisse entrevoir de belles opportunités. Enfin nous anticipons la poursuite du soutien du régime chinois à travers notamment une augmentation des dépenses budgétaires dans les domaines liés au 14e plan quinquennal (2021-2025) et la réduction des taxes pour les entreprises limitant les émissions polluantes.
Par conséquent, la volatilité du marché chinois devrait créer, selon nous, des opportunités d’investissements à moyen terme, en particulier dans les secteurs plus résilients, défensifs et moins exposés au risque de réglementation pour la protection du consommateur chinois (tels que les véhicules électriques, l’énergie renouvelable).
On estime que près de 500 000 entreprises, toutes tailles confondues, auraient vocation à être transmises dans les prochaines années. Selon les statistiques de cette dernière décennie, ce chiffre reste relativement stable. Mais cela reflète des disparités importantes et une réalité bien différente. Si entre 160 000 et 180 000 entreprises cherchent des repreneurs, toutes ne sont pas « reprenables », et seules 50 000 à 60 000 entreprises sont réellement transmises annuellement. La part des PME de plus de 10 salariés et des ETI est de près de 11 000 entreprises. De nombreux critères sont à prendre en compte pour affiner le marché sur lequel la cession va se positionner : secteur, situation géographique, nombre de salariés, chiffre d’affaires, etc. Plus les valorisations recherchées vont être élevées, plus le marché sera confidentiel et potentiellement restreint.

Bien sûr, il n’est pas possible de ne pas évoquer l’impact de la crise sanitaire de la COVID-19 qui a eu pour conséquence un gel quasi total sur le premier semestre 2020 de l’ensemble des opérations de transmission qui avait été initié. Nombre de dirigeants ont préféré repousser la cession de leur entreprise a minima d’un exercice, inquiets de l’impact des perturbations économiques sur la valorisation de leur activité. Pour autant, si cette crise marquera profondément notre société avec des conséquences économiques et sociétales qui se feront sans doute sentir durablement, on constate que le marché de la transmission d’entreprises a retrouvé dès 2021 un dynamisme vigoureux dans certains secteurs d’activités.
La décision de céder son entreprise par le dirigeant relève de multiples ressorts tant psychologiques, économiques que fiscaux. La cession d’une entreprise est sans aucun doute une étape clé dans la vie du dirigeant avec un maître-mot : l’anticipation, tant cette opération va impacter de manière substantielle le patrimoine de l’entrepreneur. Le processus de cession peut être plus ou moins long et nécessite de se poser les bonnes questions.
Le dirigeant devra tout d’abord s’interroger sur ses motivations et les objectifs poursuivis. Pourquoi céder ? Que faire après la cession ? À qui céder ? Sous quel délai ? Souhaite-t-il accompagner le repreneur ou au contraire couper très rapidement les ponts…
Ce premier questionnement réalisé, et avant de mettre officiellement en vente son entreprise, le dirigeant devra faire réaliser un bilan stratégique. Ce bilan aura pour vocation de faire un check-up complet de l’entreprise pour repérer les faiblesses qui pourraient poser problème avant la vente, détecter les points d’amélioration et y apporter des solutions concrètes. Il s’agira également de mettre en exergue les points forts qui seront bien utiles pour mener avantageusement les négociations. Ce bilan devra être exhaustif et couvrir les aspects sociaux, organisationnels, comptables, financiers, juridiques, commerciaux, fiscaux ou encore environnementaux.
Passée cette étape indispensable ou parallèlement, le dirigeant devra faire réaliser une évaluation de la valorisation de son entreprise. Cette valorisation sera établie en combinant différentes méthodes de calcul. Une première évaluation par rapport au chiffre d’affaires pourra être faite selon des multiples en tenant compte d’un panel d’entreprises similaires. D’autres chiffres plus pertinents (EBITDA, EBE…), selon les spécificités du secteur, pourront se substituer au chiffre d’affaires. On retiendra également une évaluation déterminée sur la base d’une actualisation des flux futurs ou bien encore une évaluation patrimoniale nécessitant de valoriser séparément chaque élément de l’actif et du passif.
En même temps qu’il mènera les négociations, qu’il assurera toutes les dues diligences inhérentes au process de cession tout en continuant de développer son activité, le dirigeant devra se pencher sur toute la dimension patrimoniale de son opération. La cession est en effet une réelle opportunité pour s’interroger sur l’organisation de ses projets futurs, sur le mode de financement de son train de vie post-cession mais aussi sur la transmission de ce nouveau patrimoine privé.
L’approche patrimoniale consistera dans un premier temps à sensibiliser le dirigeant à la fiscalité des plus-values sur titres. Lorsque le cédant est une personne physique, les plus-values de cession sont imposées par principe au taux maximum de 34 % (application du prélèvement forfaitaire unique de 30 %, auquel s’ajoute la CEHR ). Toutefois, sous certaines conditions, une option pour une imposition selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu pourra être envisagée, laquelle permettra d’abaisser le taux maximum d’imposition à 28 % environ.
Les différents projets et objectifs du dirigeant, combinés à la bonne compréhension et à l’anticipation des conséquences patrimoniales de la cession, détermineront les stratégies qui pourront être mises en oeuvre préalablement à la vente. Parmi celles les plus fréquemment rencontrées, nous retrouvons les opérations de donation-cession et d’apport-cession.
Dans le cadre de la préparation de sa transmission, le dirigeant pourra réaliser une donation de titres, préalablement à leur cession, permettant de « gommer » toute ou partie de la plusvalue. En fonction des objectifs du cédant, la donation peut être consentie en pleine ou en nue-propriété, notamment en faveur d’enfants, d’un conjoint ou d’un partenaire pacsé. En faveur des enfants, les donations bénéficient d’un abattement de 100 000 € et supportent une fiscalité de l’ordre de 20 % jusqu’à 552 324 €.
En cas de souhait de redéploiement d’une activité professionnelle, la stratégie d’apport-cession trouve alors toute sa place. Les plus-values d’apport de titres à une société soumise à l’impôt sur les sociétés et contrôlée par l’apporteur (société existante ou créée à cet effet) bénéficient d’un régime de report d’imposition automatique sous conditions.
La cession des titres apportés par la société bénéficiaire dans un délai de trois ans met fin au report d’imposition de la plus-value d’apport sauf si cette société réinvestit dans un délai de deux ans à compter de la cession, au moins 60 % du prix de vente dans une activité économique éligible telle que le financement d’une activité opérationnelle en direct1, l’achat d’un bloc de contrôle d’une société opérationnelle2, l’augmentation de capital d’une société opérationnelle3 ou encore la souscription dans certains fonds de capital investissement4. Le solde du produit de la cession (40 %) est libre de toute contrainte de réinvestissement.
Une telle opération permet au cédant de dédier l’intégralité du prix de vente des titres apportés à la réalisation de nouveaux projets à caractère professionnel et/ou à titre de diversification patrimoniale.
Post-cession, le dirigeant peut également avoir à coeur de consacrer du temps et une partie du produit de la cession de son entreprise à des oeuvres qui lui sont chères. Dans cette perspective, il aura tout intérêt à constituer, préalablement à la cession, une structure philanthropique (fonds de dotation ou fondation) en faveur de laquelle une donation de titres sera réalisée. Une telle donation sera exonérée de toute fiscalité et permettra au donateur de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66 % du montant des biens donnés. Cette réduction d’impôt est applicable aux revenus soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (elle ne s’impute pas sur une plus-value soumise au prélèvement forfaitaire unique). La cession ultérieure des titres par le fonds de dotation ou la fondation ne générera aucune fiscalité. Le prix de cession, ou capital philanthropique, devra être utilisé comme outil de financement privé et désintéressé d’actions d’intérêt général.
HSBC Private Banking
« incontournable »

HSBC Private Banking une nouvelle fois classée Banque Privée affiliée « Incontournable » selon Décideurs magazine - Leaders League :
Merci aux équipes pour leur investissement et à nos clients pour leur confiance et leur fidélité.
1 Sources : BPCE l’Observatoire. 2 Pour les titres acquis avant le 1er janvier 2018, une option pour une imposition selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu demeure applicable. Cette option, globale et définitive, concerne tous les revenus de capitaux mobiliers (intérêts, dividendes et plus-values). 3 Le prélèvement forfaitaire unique (ou flat tax) se compose de l’impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 12,8 % et des prélèvements sociaux au taux actuel de 17,2 %. 4 CEHR : Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus aux taux de 3 % et 4 % selon la composition du foyer fiscal et le revenu fiscal de référence. 5 Les donations sont imposées au barème des droits de donation composé de sept tranches dont la tranche marginale est de 45 % au-delà de 1 805 677 € de patrimoine transmis.

Après la reprise en V de l’économie et des marchés mondiaux, nous entrons maintenant dans la phase de milieu de cycle. Au cours de cette phase, la croissance économique est généralement un peu plus lente mais toujours positive, et il n’est pas encore nécessaire de resserrer sensiblement la politique monétaire. Ce mix reste positif pour les actions, mais le rythme de performance des actions peut ralentir, comme nous l’avions suggéré le mois dernier. Nous avons également réduit nos positions dans les matériaux et les valeurs industrielles à neutre car le commerce de reflation s’est affaibli.
Nous pensons judicieux d’adopter une préférence pour les grandes capitalisations, et en effet, nous avons récemment observé une rotation en faveur des grandes capitalisations dans une grande partie du monde. Les grandes capitalisations ont tendance à être moins domestiques, plus diversifiées et souvent légèrement moins cycliques que les petites capitalisations. Aux États-Unis, on trouve une bonne représentation des valeurs technologiques (et des leaders technologiques dans d’autres secteurs), que nous surpondérons. L’exception est le Royaume-Uni, où la réouverture a profité aux small caps, mais nous pensons que cela est insoutenable car les données économiques y sont désormais globalement plus faibles que prévu. Nous pensons que les grandes capitalisations sont bien adaptées à la phase intermédiaire du cycle. En raison de notre accent mis sur les grandes capitalisations et la qualité, nous passons la technologie américaine à une surpondération totale, notant que le secteur bénéficie d’une bonne dynamique récente. Nous relevons le dollar à la hausse en raison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, les rendements réels américains pourraient avoir atteint leur point bas, sachant que la réduction progressive des achats d’obligations débutera en novembre ou décembre et que les anticipations d’inflation pourraient commencer à baisser dans les prochains mois en raison de l’atténuation des effets de base sur les prix des matières premières et des biens. Deuxièmement, le ralentissement de la hausse des marchés actions constitue un frein pour le dollar américain (en raison de ses caractéristiques de valeurs refuges). Et alors que la croissance mondiale ralentit, les autres devises sont moins soutenues. Pour autant, nous ne prévoyons qu’un léger rebond du dollar, la normalisation de la politique monétaire de la Fed étant lente, et les spéculateurs disposent déjà de positions haussières (« longues ») significatives sur le dollar.
« Les millenials donnent du sens à leurs investissements »
Les millenials ont des attentes multiples qui ne se focalisent pas seulement sur les enjeux financiers, ils s’attachent également très tôt à comprendre et à donner du sens à leurs investissements.
Le Groupe HSBC partage ces convictions et s’est engagé, par exemple, à financer plus de 750 Md$ de projets en faveur de la transition énergétique. HSBC fait partie des plus grands émetteurs d’obligations « vertes » et est régulièrement récompensé dans ce domaine.
Ces engagements se reflètent dans la gestion privée de HSBC Private Banking avec le lancement d’une gamme de mandats de gestion 100 % ESG et en proposant à nos clients des produits structurés avec des sous-jacents « green » ou des critères ESG.

La nouvelle génération d’entrepreneurs recherche un accompagnement concernant la croissance de leur entreprise ou la reprise d’une entreprise familiale. Au-delà de ce service que nous offrons avec nos experts, nous développons également différents partenariats en faveur de l’entreprenariat féminin et des millenials à Paris, à Londres, aux États-Unis et en Asie.
« Le numérique au coeur des outils de captation et de satisfaction pour les millenials »
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De nombreux contenus sont également disponibles sur notre chaîne « HSBC YouTube » sur les thèmes de l’entrepreneuriat, du changement climatique ou de la diversité.
À travers nos programmes de conférences en ligne nous mettons en relation de jeunes entrepreneurs avec des leaders de l’industrie ou des personnalités marquantes du monde de la philanthropie, afin de favoriser la transmission et le partage des expériences entre les générations.
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