Le développement de la population mondiale et l’augmentation du niveau de vie entraînent une hausse de la demande en nourriture, en énergie et en matières premières. Cette expansion crée une pression croissante sur les ressources naturelles et sur le climat. Ces sujets sont au coeur de profonds bouleversements dans le monde de la finance.
La finance a résolument pris le virage de la responsabilité. Ce qui pouvait passer il y a quelques années pour desinitiatives marketing parfois dénuées de sincérité et d’analyse sérieuse s’est considérablement structuré. La complexité est néanmoins toujours de mise : finance responsable, finance durable, Investissement Socialement Responsable (ISR), normes ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance), green bonds, investissement solidaire, investissement à impact… les initiatives sont nombreuses et il n’est pas aisé de s’y retrouver.
L’ensemble de ces sujets repose sur l’évaluation de critères non financiers, quantitatifs et qualitatifs. Les grandes banques et sociétés de gestion ont toutes développé leur méthodologie pour définir et apprécier ces critères et plusieurs acteurs spécialisés ont également travaillé sur le sujet. À la suite d’importants mouvements de concentration, quelques agences de notation indépendantes se partagent désormais ce marché et oeuvrent à l’élaboration de normes communes.
Les pouvoirs publics ont également été moteurs de cette uniformisation, notamment à travers la création de labels.
Ainsi le ministère des Finances octroiet-il un label ISR tandis que le ministère de la Transition écologique attribue le label Greenfin aux projets participant à la transition énergétique et écologique. Notons que ce label exclut les sociétés qui interviennent dans le domaine du nucléaire et des énergies fossiles. Des acteurs du secteur se sont également regroupés dans un collectif qui attribue un troisième label, le label Finansol qui porte plus spécifiquement sur les projets de financement solidaire (lutte contrel’exclusion, développement durable…). L’Europe participe aussi à l’harmonisation avec la mise en place d’une réglementation ad hoc, la Sustainable Finance Disclosure (SFDR), qui est entrée en application le 10 mars 2021. Elle propose une classification des fonds en fonction de leurs critères ESG et régit la communication qui en découle.
La responsabilité sociale et environnementale n’est pas une science exacte et il n’est pas possible d’apporter une réponse universellement admise à ces problèmes complexes. Ainsi, les véhicules diesel produisent plus de particules fines mais moins de CO2 que les véhicules à essence. Les premiers sont donc plus nuisibles pour la population mais moins pour l’environnement. Les véhicules électriques n’émettent pas de CO2 mais ne sont pas une panacée : il faut bien produire l’électricité qu’ils consomment et le recyclage de leurs batteries pose problème. L’électricité nucléaire ne fait pas l’unanimité… La transformation du secteur de la finance ne permettra pas d’apporter la solution à ces questions mais il est heureux de voir autant d’acteurs se mettre en mouvement et se concerter pour se saisir du sujet.
Cette évolution est sous-tendue par des valeurs louables mais aussi par des préoccupations économiques. Ainsi, selon une étude du magazine Euromoney, le changement climatique est le premier risque à long terme pour les investissements. Ses effets affecteront les modèles économiques des entreprises, leurs bénéfices, le cadre réglementaire dans lequel elles évoluent. Mais ces mutations sont aussi des sources uniques de croissance pour les entreprises innovantes qui constituent d’excellentes opportunités d’investissement.
HSBC a un business plan pour la planète : nourrir le monde de manière durable.

Le groupe HSBC a présenté un business plan ambitieux qui accorde la priorité au financement et aux investissements qui appuient la transition vers une économie mondiale nette zéro. Au coeur de ce plan, le groupe HSBC s’engage à réduire les émissions financées du portefeuille de clients à zéro net d’ici à 2050 ou plus tôt, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris.
Cette stratégie comprend plusieurs objectifs : devenir une entreprise à zéro émission nette de carbone d’ici à 2030 ou plus tôt ; financer la transition de ses clients vers une économie à faibles émissions de carbone ; consacrer entre 750 et 1 000 milliards de dollars pour financer les investissements de ses clients dans cette transition ; favoriser l’émergence de la génération future d’innovations pour lutter contre le changement climatique.
Être durable est considéré comme très important par les entreprises du monde entier. Selon la dernière enquête HSBC Navigator : 81 % des entreprises mondiales déclarent que la durabilité éthique et environnementale est importante pour elles. 83 % aspirent à être une entreprise véritablement éthique ou écologiquement durable.
L’agriculture et l’industrie alimentaire offrent un bon exemple des enjeux du développement durable et de la façon dont HSBC accompagne ses clients pour réussir leur transition vers une économie bas carbone.


Les entreprises ont besoin d’un partenaire ayant la compréhension, les capacités et les ressources pour les aider à faire la transition vers un modèle durable.

Agriculture et alimentation : le développement durable, levier de compétitivité

L’agriculture, y compris la sylviculture, l’élevage et la transformation des commodités agricoles, s’engage…
Webinaire
Quels choix de gestion pour accompagner la réouverture de l’économie ? HSBC Select, HSBC Asset Management
Jeudi 3 juin 2021 - De 11h00 à12h00
Les marchés financiers se sont renforcés et démontrent un optimisme assumé face à l’imminence de la sortie de la crise sanitaire. Malgré tout, certains évènements pourraient nous contraindre à relativiser ce sentiment et entrainer un rebond de la volatilité.
Nous aurons le plaisir de recevoir à cette occasion deux de nos gérants, responsables des fonds profilés HSBC SELECT. Ils partageront leur analyse macro-économique de la situation, et nous présenteront leurs convictions de marché et le positionnement de leurs stratégies dans le cadre d’une allocation d’actifs diversifiée.
Intervenants

Les récents records sur le marché actions américain sont justifiés par la force de la reprise économique et l’optimisme d’une réouverture rapide. Les premiers résultats d’entreprises de l’année viennent confirmer nos anticipations d’une reprise forte pour certains secteurs. Ces bons résultats ont amené le risque inflationniste au-devant de la scène entraînant une hausse de la volatilité sur les marchés actions et obligataire. Nous estimons que ce risque est désormais bien pris en compte par les investisseurs et nous devrions voir une stabilisation des taux d’intérêt aux États-Unis.
Dans ce contexte, nous maintenons notre surpondération aux actions internationales. Celles-ci sont soutenus par les nombreux plans de relances gouvernementaux, mais également par une forte demande domestique. Les entreprises américaines et asiatiques ont vu la croissance de leur bénéfice progresser de plus de 28 % sur un an et n’hésitent pas à revoir à la hausse leurs anticipations pour le reste de l’année. Nous privilégions donc les secteurs cycliques comme les banques, les fournisseurs de matières premières et les industries qui peinent pour le moment à répondre à la demande. Les sociétés liées au tourisme international devraient encore sous-performer, nous préférons donc les acteurs locaux.
Après une fin d’année 2020 et un début 2021 en forte progression, les actions asiatiques sous-performent les indices mondiaux. Ce ralentissement offre aujourd’hui un point d’entrée ou d’accumulation intéressant. Nous estimons que de nombreux facteurs ayant affecté cette région sont transitoires ou simplement exagérés. La faillite d’un family office a obligé la vente forcée des grands noms de la tech tout comme les mesures anti-monopoles mises en place par le gouvernement chinois. Ces événements sont désormais derrière nous et la Chine sera le moteur de la croissance mondiale cette année. Cette forte reprise sera visible dans la croissance des profits des entreprises dont l’approche domestique est prédominante.
Nous réduisons notre exposition à l’or compte tenu de la progression des taux d’intérêt depuis le début de l’année. Les craintes d’inflation nous semblent passagères et le niveau actuel des taux offre le moyen de se positionner sur la dette à haut rendement américaine et européenne.
Source Bllomberg, HSBC Private Banking, 18 April 2021. Past performance is not a reliable indicator of future performance.
